Deux modèles bancaires coexistent. Le modèle anglo-saxon, où les différentes activités de la banque sont séparées : banque de détail d’un côté, banque de financement et d’investissement de l’autre. Et le modèle bancaire européen, celui de la « banque universelle », qui réunit tous les services bancaires sous une même enseigne. Les mondes ne sont pas étanches : preuve en sont les forts remous provoqués sur les marchés financiers français en mars 2023 après la faillite de la Silicon Valley Bank et de quelques petites banques américaines. Pour autant, chez Nouvelles Donnes, nous avons la conviction que le modèle européen reste vertueux pour les particuliers, les entreprises et les Etats. Nous promouvons ce modèle en Afrique où nous avons un bureau depuis 6 mois en Côte d’Ivoire.

Le modèle bancaire latin répartit le risque

Le modèle latin est un modèle de banque globale et diversifiée. Les banques dites « universelles » proposent à une clientèle diversifiée des services de banque de détail (crédits, épargne, systèmes de paiement), des solutions de financements, d’investissement et de gestion d’actifs. Ces réseaux bancaires ont une relation d’hyper-proximité avec leurs clients. Dans la zone euro, les banques ont un rôle clé dans le financement de l’économie, grâce à leur fonction d’intermédiation directe (crédits bancaires par exemple) ou d’intermédiation indirecte (interventions sur les marchés d’actions et d’obligations). Les sociétés non financières et les administrations publiques, acteurs de l’économie réelle, sont financées par l’excédent d’épargne des ménages. Le risque est réparti. C’est la garantie de la robustesse du modèle pour les clients et les Etats.

Bien que chahuté par les fintech et assuretech, le modèle européen revendique son modèle d’hyper proximité

Il est certain que ce modèle est challengé par la montée de la désintermédiation poussée par les fintech et assuretech, le développement des néobanques et le renforcement de l’autonomie client.  

Ces modèles ont en effet fortement investi sur les processus clients, le développement du selfcare et la vente en ligne. Ils ont ainsi réduit le maillage territorial et le nombre de conseiller bancaire. L’image est séduisante.

Pour autant, ces dernières années, les banques qui ont gagné des parts de marché en France ont fait le choix de continuer à investir sur le modèle latin en cherchant à améliorer les expériences clients et collaborateurs. Les réseaux mutualistes ont privilégié la relation entre le conseiller bancaire et son client, notamment pour les opérations complexes. Les décisions se prennent au plus proche du client et la promesse relationnelle est au rendez-vous. La crise Covid a permis à ces réseaux de prouver leur solidarité locale au service des clients. Pour attirer les meilleurs collaborateurs, les fidéliser et les maintenir engagées, les réseaux ont largement développé les compétences métiers, commerciales et managériales. Conscients de leur impact sociétal et économique, les banques accompagnent en outre sur le terrain la transition écologique de leurs clients.

Aujourd’hui, en capitalisant sur son ADN de proximité, Nouvelles Donnes identifie 6 facteurs de succès pour le réseau bancaire latin :

  • une expérience client orientée vers le mobile first, partout, tout le temps et plus vite. En phygital et extrêmement personnalisée ;
  • une attention particulière à la proximité entre le client et le réseau bancaire. Travailler de la joignabilité à la proactivité omnicale fait partie de notre savoir-faire clé ;
  • l’exploration des relais de croissance, notamment dans l’assurance et l’immobilier ;
  • un fort ancrage sur un territoire, gage d’engagement sociétal et environnemental auprès des différentes parties prenantes ;
  • du « talent development », facteur de différenciation. Pour donner du sens, donner envie, fidéliser et performer. Les mots clés ? Solidarité, autonomie, flexibilité, adaptative learning…
  • un soin particulier à l’expérience du collaborateur au même titre que celle du client.

Nouvelles Donnes en Afrique pour promouvoir ce modèle vertueux. Exemples de réalisations dans des banques à réseaux d’Afrique de l’Ouest.  

Chez Nouvelles Donnes, nous avons la conviction que ce modèle doit prévaloir. C’est en grande partie pour cela qu’il y a maintenant 6 mois, nous avons ouvert une filiale en Afrique de l’Ouest, avec un premier bureau en Côte d’Ivoire, à Abidjan.

Des banques à réseaux sont présentes depuis longtemps en Afrique de l’Ouest sur le marché corporate. Elles sont souvent de nouveaux acteurs sur le marché retail. Ces réseaux bancaires souhaitent ajuster leur dispositif pour réussir la conquête de nouveaux clients particuliers premium et professionnels.

Le cabinet accompagne les comités de direction des pays dans la construction de leurs feuilles de route pour le déploiement de cette nouvelle offre. Les consultants experts de Nouvelles Donnes Afrique rencontrent les équipes sur le terrain. La grande proximité culturelle entre l’équipe du bureau Nouvelles Donnes Afrique présente en Côte d’Ivoire et les équipes installées localement permet une plus grande agilité et rapidité de compréhension des enjeux.

Le développement des néobanques et de la désintermédiation peuvent laisser penser à la victoire du modèle bancaire anglo-saxon sur le modèle européen dit « universel ». Pour autant, ce sont bien les banques mutualistes qui gagnent des parts de marché, celles qui attachent une importance capitale à la relation d’hyper-proximité avec leurs clients.

Nouvelles Donnes a la conviction que ce modèle bancaire est vertueux pour tous. Engagé aux côtés des banques pour une stratégie gagnante pour les populations et les Etats, le cabinet a ouvert un bureau en Afrique de l’Ouest depuis quelques mois.